CERFRANCE AIN
Un réseau national, une expertise locale

Le spécialiste de l'expertise comptable et du conseil en entreprise auprès des agriculteurs, artisans, commerçants et libéraux a tenu son assemblée générale.
Un réseau national, une expertise locale

C'est à la chambre des métiers et d'artisanat de Bourg que CerFrance Ain, le spécialiste de l'expertise comptable et du conseil en entreprise auprès des agriculteurs, artisans, commerçants et libéraux a tenu son assemblée générale vendredi dernier. Comme un écho à la convention signée en 2019 entre les deux structures pour encourager les futurs installés à suivre une formation à la gestion de base, via la chambre des métiers, en contrepartie de quoi ils bénéficient de 200 euros de remise de la part du CerFance Ain.
Le président, Jean-François Thomasson, a brossé le bilan d'une année 2019 marquée par la stabilité, tant en nombre de clients qu'en effectifs et en résultats, avec un léger bénéfice.
Il a présenté les projets de cette année 2020, déjà plus qu'entamée. On retiendra l'ouverture dans les prochaines semaines, de la nouvelle agence de Meximieux. Des locaux flambants neufs,
« plus fonctionnels, plus visibles et où il sera plus facile de stationner. »
Autre gros volet, le recrutement d'un nouveau directeur, l'actuel, Jean-Paul Chazal, souhaitant partir vers d'autres horizons (voir par ailleurs). « Changer de directeur, c'est un investissement. C'est un peu comme changer de tracteur sur une exploitation. Mieux vaut ne pas se tromper », déclarait JF. Thomasson. Un cabinet spécialisé a sélectionné deux profils sur 200 postulants. L'heureux élu sera connu cette fin de semaine.

 

Plus d’une vingtaine de récents installés sont venus récupérer un chèque de soutien.

Nouveau : l'appui à la gestion administrative

Côté nouveauté, le CerFrance Ain lance une nouvelle prestation : l'appui à la gestion administrative. Gestion des factures, contrôle des impayés, comptabilité... Les chefs d'entreprises pourront déléguer tout ou partie de ces corvées.
Autre enjeu, le renouvellement des générations au sein de l'équipe. Difficile de trouver des comptables sur le marché. Tout autant de remplacer les plus aguerris, « qui au fil des années, ont acquis toutes les connaissances pour devenir des couteaux Suisses. »
Il s'agira aussi de renforcer les capacités de conseil financier pur et de réduire les délais, parfois un peu longs, entre les dates de clôture des budgets et la restitution des résultats.
Le CerFrance continue à accompagner les futurs installés en agriculture en leur offrant un chèque la 1er et 2 année de leur installation. Seule condition : venir le chercher à l'assemblée générale, ce que plus d'une vingtaine de récents agriculteurs avaient fait vendredi.

Etienne Grosjean

Jean-Paul Chazal : « envie de revenir au terrain »

Après onze ans à la tête du CerFrance de l’Ain, le directeur, Jean-Paul Chazal, quittera sa fonction fin octobre. Il travaillera avec son épouse, en libéral, dans l’expertise agricole, foncière et immobilière. « J’avais envie de revenir au terrain et à l’activité de conseil », a t’il expliqué, ému, après que son président lui a rendu hommage. « Tu es un homme simple, discret, aimable et travailleur. J’ai toujours aimé travailler avec toi », déclarait Jean-François Thomasson, précisant que même durant le confinement, son directeur n’avait pas quitté son bureau pour assurer la continuité du service auprès des adhérents. Un pot de départ est prévu le 29 octobre à Meximieux.

Le député Breton au chevet des « entravés »

« C’est la première fois qu’un député nous fait l’honneur d’assister à nos travaux », se réjouissait JF. Thomasson en donnant le micro au député de la 1er circonscription, Xavier Breton (LR). L’occasion, pour le prestigieux invité, de rappeler qu’il avait pris la présidence de la mission d’information parlementaire sur le délit d’entrave. Il s’agit de dresser un état des lieux des entraves à des activités légales (agriculture, chasse, abattage…) constatées sur le territoire et de formuler des propositions à l’Assemblée nationale pour améliorer la réponse pénale à ces actions, aujourd’hui difficilement répréhensibles.

Mathieu Cormorèche : un champion à la barre

 

Vainqueur de l’épreuve de labour sur chaume à plat en 2019 aux États-Unis, Mathieu Cormorèche était l’invité d’honneur de cette réunion. Il a pu témoigner de son prestigieux parcours dans le monde international du labour et de l’importance d’être soutenu par des sponsors, comme CerFrance, pour participer à ces épreuves souvent coûteuses. « Un budget de 14 000 euros dont 11 000 rien que pour transporter le matériel », a-t-il expliqué. Pour mémoire, les laboureurs de l’Ain ont 20 titres de champion de France à leur actif et déjà deux champions du monde : Yves Thiévon et Fabien Landré.