FRUITS
Une récolte de fraises estimée en baisse

Selon les premières estimations d’Agreste conjoncture au 1er mai 2021, les surfaces de fraises seraient de 3 400 ha, en retrait de 1 % sur un an ; et la production nationale annuelle (56 000 tonnes) diminuerait de 4 % sur un an, selon Agreste conjoncture.

Une récolte de fraises estimée en baisse
Suite à l'épisode de gel début avril, les rendements sont souvent revus à la baisse et les productions sont ralenties.

Les plants de fraisier se sont bien développés dans les principaux bassins producteurs, à la faveur d’un climat doux et ensoleillé notamment en mars avec une belle floraison sous abris. La campagne de commercialisation a pu ainsi démarrer en mars dans de bonnes conditions. Cependant, début avril, des épisodes de gel important balayent l’hexagone et certains secteurs sont sévèrement touchés. Les rendements sont souvent revus à la baisse et les productions sont ralenties. Les pertes, difficiles à prévoir à ce stade, sont estimées de 10 à 50 % en Auvergne-Rhône-Alpes tandis qu’elles s’élèveraient de 5 à 30 % dans le Centre-Val-de-Loire, les dégâts étant hétérogènes en fonction des zones, des variétés, des états d’avancement des cultures et de l’orientation des installations de tunnels. À l’inverse du début de la campagne 2020, marqué par les difficultés liées au confinement, la commercialisation des premières récoltes de fraises se déroule dans de meilleures conditions. La demande est rapidement présente et le marché est globalement porteur. Dès le mois de mars, les prix sont supérieurs à ceux de 2020 et de la moyenne quinquennale. Soutenus par une offre encore restreinte et une baisse des importations, les prix restent fermes en avril (+ 10 % sur un an et + 20 % par rapport à la moyenne 2016-2020) malgré les basses températures en début de mois, peu encourageantes pour la consommation de ce produit printanier.