FOIRAIL DE LA CHAMBIERE
L’activité se réduit comme peau de chagrin

le foirail de la Chambière poursuit son activité, mais elle est réduite des trois quarts.
L’activité se réduit comme peau de chagrin

Alors que certains marchés aux bestiaux sont été obligés de fermer leurs portes pour cause de Covid-19, le foirail de la Chambière poursuit son activité, mais réduite des trois quarts. Explications de son directeur, Christophe Geoffray. Interrogé la semaine passée sur la fréquentation du foirail, Christophe Geoffray explique : « On continue à descendre doucement. Il n'y a pas eu d'export du tout cette semaine, alors que la semaine précédente nous avions encore un acheteur pour l'Espagne. Qui dit pas d'acheteurs, pas d'export ». Concernant le nombre d'animaux, celui-ci accuse sans surprise une baisse conséquente : « Mardi nous avons eu seulement 512 bêtes contre
2 044 à la même date l'an dernier, soit
25 % d'activité en moins ! On vit au jour le jour. Nous n'avons pour l'instant pas de soucis au niveau de la préfecture, j'espère que la mairie ne viendra pas nous titiller... ». Le foirail, qui emploie onze personnes (dont 5,5 équivalents temps plein) commence à réduire son personnel en « jouant sur les congés ». Les mesures sanitaires sont quant à elles scrupuleusement respectées : affichage des règles, règlement intérieur relatif à la fermeture du restaurant, aux distances à respecter, etc.
« Nous avons reçu nos gels hydroalcooliques. En une semaine, les comportements ont complètement changés. Cela a été très vite. Nous appliquons la marche en avant dans la salle des ventes. Les acheteurs ne discutent pas longtemps. Les gens vont droit au but », ajoute Christophe Geoffray. Contacté lundi dernier afin de connaître la tendance pour le marché du lendemain, le directeur précisait : « Il n'y aura pas plus de bêtes cette semaine. Nous partons sur les mêmes bases, avec approximativement les mêmes clients ».

 

Patricia Flochon