CONCOURS DE VOLAILLES
Coup d’envoi mardi 12 décembre pour les Glorieuses de Bresse

Margaux Balfin
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Les Glorieuses de Bresse auront lieu la semaine prochaine : le 12 décembre à Montrevel-en-Bresse, le 15 à Bourg-en-Bresse, le 16 à Louhans et le 17 à Pont-de-Vaux. Retrouvez le programme de la semaine. 

Coup d’envoi mardi 12 décembre pour les Glorieuses de Bresse
Photo/Archives Ain agricole

Ouverture du bal à Montrevel-en-Bresse, i mardi 12 décembre au 527 rue de l’Huppe (gymnase) pour la première Glorieuse de l’année. Si tous les éleveurs ne sont pas encore inscrits, 17 avaient participé au concours l’année dernière avec 476 volailles en 2022 et 596 en 2021. 
 
La dernière de Max Cormarèche 
 
Cette édition promet d’être particulière puisqu’elle marquera la dernière participation de Max Cormarèche, éleveur à Curtafond, emblématique concurrent et l’un des plus gros apporteurs de volailles du concours. Si l’arrêt de son activité est prévu depuis longtemps, il ne cache pas son émotion : « Ça fait un petit choc. C’est une page qui se tourne, un chapitre qui se ferme ». Il faut dire que depuis 1988, Max Cormarèche n’a pas manqué une seule année de Glorieuses. Il avait d’ailleurs lui-même lancé l’élevage de volailles fines sur l’exploitation familiale. « Nous avons commencé avec 30 chapons, puis 90 l’année d’après et 120 l’année suivante, jusqu’à 350 et même 850 ces dernières années. » Cette année, il devrait présenter une vingtaine de chapons et une quinzaine de poulardes sur chacune des Glorieuses de Montrevel-en-Bresse, Bourg-en-Bresse et Pont-de-Vaux. « Sur les 350 que j’ai préparées cette année, Bigard m’en a déjà acheté 150 et les restaurateurs m’en ont pris une trentaine alors j’en présenterai un peu moins que les autres années au concours, mais je tenais à participer », explique-t-il. Max Cormarèche sait que le clap de fin approche. L’éleveur s’attend même à ce que toutes ses volailles soient plumées dès le lendemain de la Glorieuse de Pont-de-Vaux. Il prévoit encore une campagne de vêlage pour ses charolaises avant la vente du troupeau l’année prochaine. La signature de la vente de l’exploitation est d’ailleurs prévue courant janvier. Pas question en tout cas pour l’éleveur d’abandonner complètement les Glorieuses. « Si les comités le permettent, je serai bien intéressé pour être membre du jury l’année prochaine », admet-il. 
 
Le concours pourrait changer de format à l’avenir
 
L’arrêt de Max Cormarèche pourrait en tout cas permettre à de nouveaux éleveurs de se faire une place parmi les concurrents et de venir défendre les couleurs de la volaille de Bresse. Pour les attirer, Cyril Degluaire, émet l’idée de faire évoluer le format des concours. S’il n’est pas question de ne plus croire au format actuel, pour le vice-président du CIVB, il s’agit surtout de se réinventer pour inciter de nouveaux éleveurs à concourir. « Il y a quelque chose à faire avec nos élus locaux, il faut qu’on se mette autour de la table pour en discuter, mais je suis optimiste quand je vois le monde que cela draine. »