Plus d’un million de tonnes de pomme de terres doivent encore être récoltées en Union européenne. Les intempéries sont la principale raison de ce retard.
Suite aux importantes précipitations des dernières semaines, il reste encore beaucoup de pommes de terre à récolter dans la zone NEPG (Groupe des Producteurs de Pomme de terre du Nord-Ouest Européen. Il concerne la France, la Belgique, l’Allemagne et les Pays-Bas. NDLR.). Les rendements (45,8 t/ha en moyenne pour les quatre pays, + 6,3 % par rapport à l'année dernière) sont généralement bons. Pour l'instant, environ 22,2 millions de tonnes semblent avoir été récoltées. Il reste donc environ 1,4 million de tonnes dans les champs. On peut d’ores et déjà penser qu’une partie de la récolte est définitivement perdue. Le Nord de la France, l'Ouest de la Belgique et les régions côtières des Pays-Bas sont les zones les plus touchées par les inondations. La plupart des surfaces restant à récolter se trouvent aux Pays-Bas (15 %) et en Belgique (11 %). « Après une courte période d'offre excédentaire, nous nous trouvons maintenant dans une situation de disponibilité réduite » constate le NEPG. La demande de pommes de terre saines et sèches est élevée, tant pour l'industrie que pour l'exportation. Et les cours sur le marché libre sont à la hausse. Ils sont passés de 8 € à 20 €/q en l'espace de quelques semaines.
Actuagri