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RESTAURATION COLLECTIVE

Le dilemme entre bio et local pour les élus

Le gouvernement a fixé un objectif de 20 % des produits bio dans les cantines scolaires d’ici trois ans. Un objectif ambitieux qui oblige les élus à jongler avec l’offre locale.
Le dilemme entre bio  et local pour les élus

D'ici trois ans, le gouvernement souhaite que les cantines scolaires atteignent un minimum de 20 % de produits bio dans leur approvisionnement. Un objectif ambitieux, au vu de l'étude publiée le 16 novembre par l'Agence Bio. Le bio ne représente aujourd'hui que 3 % de l'approvisionnement des cantines (contre 4,4 % dans les caddies des Français). Outre la crainte d'un coût supplémentaire, les élus souhaitent avant tout favoriser l'offre locale, quel que soit son mode de production, et non les seuls produits bio. Ils voient dans l'approvisionnement des cantines un levier de dynamisation territoriale sur lequel ils ont une prise directe. Aussi, 90 % des élus locaux interrogés dans le cadre de l'étude de l'Agence bio rapportent vouloir introduire des produits bio en restauration collective pour valoriser l'offre locale. « Ils se disent ''cela va me permettre d'avoir une relation dans les territoires beaucoup plus riche'' », analyse Florent Guhl, directeur de l'Agence bio. Manger bio ici, Agrilocal Mais trouver des produits bio et locaux s'avère laborieux pour les élus locaux qui voient dans cette volonté d'apprivoisement local un frein pour augmenter

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