Abattoir Gesler
Gesler : après l'incendie, l'ignoble lettre révélée à l'assemblée

« Vous, Madame Gesler... Vous méritez la chambre à gaz, la torture," écrivent le ou les auteurs.
Gesler : après l'incendie, l'ignoble lettre révélée à l'assemblée

Hier, le député Damien Abad (LR) a interpelé le gouvernement au sujet de l'incendie volontaire de l'abattoir Gesler, dans la commune de Haut-Valromey, le 28 septembre.
Le parlementaire a cité les termes d'une lettre de revendication envoyée directement à la patronne de l'entreprise, Myriam Gesler.
Des propos d'une violence inouïe.
Le ou les auteurs y écrivent par exemple : « Vous, Madame Gesler... Vous méritez la chambre à gaz, la torture. J'aimerai pouvoir ré-ouvrir Auschwitz, un camp de la mort, pour vous y conduire avec votre famille et vos 80 salariés de merde afin de faire justice pour tous ces animaux assassinés ».
Damien Abad a demandé au ministre de l'intérieur par intérim (le 1er ministre assume le poste laissé vacant par Gérard Colomb) quelles mesures il envisage pour protéger la filière viande et démanteler les groupuscules « qui provoquent la haine ou la violence envers un groupe de personnes », comme la loi le permet.
Réponse d'Édouard Philippe : « Les actes que vous avez évoqués, les propos cités, ne sont pas des opinions, ne sont pas l'expression d'un combat pour une liberté. Ce sont des actes scandaleux, inexcusables, criminels ».
Il a assuré que tous les moyens pour mener l'enquête à son terme étaient à disposition des enquêteurs.