INFLUENZA AVIAIRE
Les deux tiers du département en zone à risque particulier

Margaux Legras-Maillet
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Après la détection d’un premier foyer en élevage dans le Morbihan fin novembre, le ministère de l’Agriculture a décidé de placer la France en « risque élevé » pour renforcer la protection des élevages avicoles. 

Les deux tiers du département en zone à risque particulier

Après la détection d’un premier foyer en élevage dans le Morbihan fin novembre, le ministère de l’Agriculture a décidé de placer la France en « risque élevé » pour renforcer la protection des élevages avicoles. L’arrêté a été publié au journal officiel le 5 décembre dernier. En situation de risque élevé, plusieurs mesures de biosécurité sont généralisées : claustration ou protection par des filets des oiseaux détenus dans des établissements de moins de 50 volailles ou des oiseaux captifs (basses-cours, zoos) ; mise à l’abri et protection de l’alimentation et de l’abreuvement des oiseaux dans des établissements détenant plus de 50 volailles ; équipement obligatoire des véhicules destinés au transport de palmipèdes de plus de trois jours au moyen de bâches ou équivalents empêchant toute perte significative de plumes et duvets par un camion plein ou vide ; interdiction des rassemblements de volailles et oiseaux captifs ; interdiction de compétition de pigeons voyageurs jusqu’au 10 avril ; restriction aux transports d’oiseaux appelants et interdiction du lâcher des anatidés. L’ensemble de ces mesures est inscrit dans un arrêté ministériel du 25 septembre 2023. Dans l’Ain, les deux tiers des communes du département sont situées en zone « à risque particulier ».
 
70 000 canards déjà vaccinés dans l’Ain 
 
Ces mesures renforcées viennent en complément de la campagne de vaccination obligatoire lancée en France depuis le 1er octobre pour les élevages commerciaux détenant plus de 250 canards. À ce jour, 70 000 canards ont déjà été vaccinés dans 11 élevages dans le département de l’Ain. La plus grande vigilance, la biosécurité et la vaccination sont des piliers complémentaires de la prévention de l’IAHP.
La surveillance dans l'avifaune est également renforcée et des précautions doivent être prises pour éviter de disséminer le virus vers les élevages. Pour rappel, en cas de découverte d'une mortalité d'oiseaux sauvages sur le territoire du département de l'Ain, le réseau de surveillance SAGIR doit être averti.
Il est joignable : les lundi, mercredi, jeudi - via la Fédération Départementale des Chasseurs de l’Ain : 04 74 22 25 02 ; les mardi, vendredi, week-end et jours fériés - via l'Office Français de la Biodiversité – service départemental de l’Ain : 04 74 98 39 80.