PÉROUGES

Franc succès pour le marché Saveurs de l’Ain

Malgré les nuages menaçants, les craintes des organisateurs se sont dissipées lorsqu’a point le soleil vers les 11 heures dimanche dernier. Les visiteurs se sont même montrés très nombreux entre midi et deux heures, à l’instar de groupes de touristes anglais. Un soulagement pour Christophe Feillens, directeur de Saveurs de l’Ain. « C’est étrange, à Pérouges, quoiqu’il arrive, il y a toujours du monde », s’est-il réjouit. La beauté des lieux sans doute. Rappelons que la cité médiévale est classée parmi Les Plus Beaux Villages de France. 
Au total, une quinzaine de producteurs ont exposé leurs produits en plus des restaurants adhérents Saveurs de l’Ain ouverts ; à l’instar de l’Atelier de Niermont de Bâgé-Dommartin, et la Brasserie puzzle de Lent, qui participaient à leur premier marché Saveurs de l’Ain. 
Thibaut Robin et sa compagne, de l’EARL de Niermont, ont lancé leur atelier de transformation l’année dernière. Aujourd’hui, ils produisent huiles de tournesol et colza, pâtes et farines, à base de céréales et légumineuses 100 % cultivées sur leur ferme. 
Olivier Lanier, s’est quant à lui reconverti après une carrière dans la fibre optique. Brasseur amateur depuis de longues années, il a décidé d’en faire son métier et a mis en vente ses premières bouteilles en août dernier. Il a ainsi aménagé l’une des dépendances de son corps de ferme. « Faire de la bière, c’est un peu comme la cuisine, il y a plein de goûts différents », raconte-t-il. Dans sa micro-brasserie artisanale, Olivier Lanier propose des bières IPA*, blonde et ambrée. Une blanche devrait également voir le jour d’ici la fin du mois. En 2023, il espère atteindre 80 hectolitres de production, et avec une faible teneur en alcool, le brasseur veut défendre une « bière de dégustation ». 
 
* IPA pour India pale ale, des bières riches en houblon, dont la recette est héritée d’une tradition anglaise visant à faciliter la conservation de la bière pour les longs trajets.