Evènement
Tour de l'Ain cycliste : l'Ain Agricole dans la caravane

Les voitures de l’Ain Agricole et de Viande des Pays de l’Ain avaient pris place dans la caravane de la 32e édition du Tour de l’Ain qui s’est déroulée du 7 au 9 août. Récit.

Tour de l'Ain cycliste : l'Ain Agricole dans la caravane

C’était une première pour le monde agricole.

Un peu spéciale en raison de la crise sanitaire. Des mesures inédites. Les organisateurs nous avaient prévenu : « modèle réduit cette année, une trentaine de voitures au lieu des quatre-vingt habituelles. Pas grand monde dans le village. Pas de selfie avec les coureurs. Ils repartiront dès la ligne d’arrivée franchie ».

Malgré ces déclinaisons peu engageantes, la fête était quand même au rendez-vous. Sans doute parce que les bénévoles tout au long du parcours comme les organisateurs ont donné le meilleur pour que la boucle de l’Ain se déroule parfaitement.

C’était le premier grand événement sportif du département depuis le confinement. Alors forcément il avait un petit goût de libération ! Le Tour de l’Ain a offert un avant-goût de Tour de France avec la même étape lors de l’ascension du Grand Colombier.

 

Juste avant les sportifs

 

La longue enfilade de voitures anciennes, camions de pompiers, motos, véhicules publicitaires distribuant au public présent sur le bord de la chaussée des cadeaux par centaine est devenue un élément incontournable de tous les tours cyclistes.

Elle fait le bonheur des foules venues acclamer les coureurs cyclistes. Les voitures ont sillonné l’Ain avec des drapeaux « Ici c’est l’Ain ». Partout un public nombreux, généreux de cris, de gestes. Certains étaient même déguisés comme ces spectateurs dans la côte de Grand-Corent vêtus en hommes de cro-magnon.

Lors de la première étape qui partait de Montréal-la-Cluse, chacun ajustait « son moteur ». Petite crainte du côté des voitures anciennes vu la chaleur que la mécanique ne tienne pas sur trois jours. A l’heure dite, à la minute indiquée la caravane démarrait. Impressionnant cette précision et cette rigueur de long du parcours.

Les motos remontaient le long des voitures pour donner des consignes de route et adapter si besoin la cadence, car les coureurs n’étaient qu’à une demie heure des voiture. Aussi dans la vallée du Suran il a fallu fouetter un peu les chevaux sous peine de se faire rattraper par les deux roues !

 

On s’en souviendra

 

Petite anecdote dans le village : arrivés de bon matin les participants de la caravane espéraient prendre un petit café avant le briefing et le départ… sauf que la machine à café faisait disjoncter le circuit électrique !

Alors il a fallu faire avec ce qu’il y avait en stock et s’adapter. Du Cerdon bien frais avec les pains au chocolat. Jonathan Janichon qui s’était fait remplacer sur son exploitation pour participer s’en souviendra. De mémoire il n’avait encore jamais attaqué une journée ainsi. Mais que tout le monde se rassure il ne conduisait pas. Florence Mathray assurait le pilotage de la voiture de la Viande des Pays de l’Ain. Pour les deux étapes suivantes Adrien Bourlez avait pris le volant. Pour l’Ain agricole c’est Ericka Amin et Yolande Carron qui ont fait équipage.

Une expérience sympa à vivre.

 

 

 

Fières allures

 

Elles étaient rutilantes les voitures du monde agricole. Fières allures comme on dit. Très remarquées par les spectateurs. Leurs couleurs attiraient les regards. Le message est passé dans tous les villages de l’Ain… Il existe une viande locale qui rémunère les éleveurs et un journal qui parle de l’agriculture. Il ne reste plus qu’aux spectateurs à la déguster et à le lire !