SPORT ÉQUESTRE
Kopacabana Palordet de Montracol confirme être une des meilleures du circuit français

Pierre Cogne
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Le 10 octobre 2023, s’est déroulé à Chazey sur Ain, l’épreuve qualificative pour les grandes finales régionales et nationales disputées lors du salon Équitalyon.

Kopacabana Palordet de Montracol confirme être une des meilleures du circuit français
Kopacabana Palordet de Montracol termine septième au national concours jeunes chevaux. Photo/Pierre Cogne

La saison dernière, l’Ain avait été à l’honneur avec le titre de championne de France de Java’s Queen appartenant aux Lentinois Marine et Julien Blot Barlet. 

Le déroulement des épreuves

Les jeunes chevaux femelles et hongres (pas d’entier) de race Selle Français et on lsont jugés sur quatre ateliers : saut en liberté (saut sans cavalier), saut monté (avec cavalier), modèle et allures. Le classement est ensuite établi sur la moyenne des quatre notes, selon des coefficients définis pour chaque atelier. Chaque département suit la même méthode et envoie ses meilleurs éléments à la finale d'Équitalyon. Lors de cette finale, les chevaux qualifiés répètent les mêmes exercices sur une seule épreuve mais deux classements sont édités. Le premier pour   le national avec son champion de France et ses dauphins et le deuxième pour le régional qui lui, n’inclut que les chevaux de la région Aura. Et si cette année l’Ain n’a pas été sur le podium national, deux chevaux aindinois ont porté haut les couleurs de notre département.
 
 L'Ain dans le top 10 au national

Kopacabana Palordet (fille de Conthargos et de Glasgow Palordet, elle-même fille de Diamant de Semilly) appartenant à Fabrice Laguide de Montracol termine première de la qualificative. La jument s’est finalement classée septième au national et quatrième au régional. Glasgow, sa mère, tourne déjà sur des 135/140 cm à 7 ans et est promise à une écurie de haut niveau. L’élevage Palordet de Fabrice ne mise que sur des souches maternelles de premier ordre et on retrouve son affixe en haut de l’affiche sur les concours.

La deuxième place du podium revient au hongre Krack Caraïbes DTR (fils de Cornet’s Balou et Tiana M’auréa elle-même fille de Jac Pote). Tiana M’auréa est issue de la souche de Affa la Gravelle (sœur de la grande Eve Des Etisses (ISO 183) gagnante en Coupe du Monde et Coupe des Nations). Le hongre est la propriété de De Toro Christine habitant Genève. À l’issue du national, Krack prends la huitième place et la cinquième du classement régional. Joli classement récompensant un élevage suisse qui produit des chevaux de race française.

Krack Caraïbes DTR (fils de Cornet’s Balou et Tiana M’auréa elle-même fille de Jac Pote). Photo/Pierre Cogne

Et c’est Kaoline des Génévris (fille de Balou Star et Salsa des Génévris, elle-même fille de Gavroche de Quincy), jument issue de l’élevage de Anne Pugnet de Gex, qui a entre autres produit la souche de la grande gagnante Venezia d’Aiguilly sous la selle d’olivier Perreau. Kaoline n’a pas participé au concours d’Équitalyon.
 

Kaoline des Génévris (fille de Balou Star et Salsa des Génévris, elle-même fille de Gavroche de Quincy), jument issue de l’élevage de Anne Pugnet de Gex. Photo/Pierre Cogne

Et à noter que la championne de France Kapana des Vignes venant du Jura, était montée et présentée par notre cavalier formateur local Laurent Maure. Bravo à lui qui doit être très fier de ce titre.
Clap de fin de saison 2023 pour le Syndicat des éleveurs de chevaux de sport de l’Ain avec un apéritif offert à tous les participants et bénévoles par le président Julien Blot, au four et au moulin sur cette manifestation, aidé par toute son équipe du bureau. Une centaine de repas ont étés servis par son épouse, Marine Barlet Blot, qui en plus, présentait des chevaux pour son élevage (affixe Numénor) et ses clients. Tous les éleveurs aindinois (et autres départements venant présenter leur chevaux dans l’Ain) leur sont reconnaissant pour l’immense travail pris sur leur temps afin d’avoir des journées de ce type, parfaitement organisées.
Le syndicat recherche d’ailleurs au sein de sa grosse centaine d’adhérents, des bénévoles supplémentaires pour les aider aux lourdes tâches qui leur incombent lors de ces concours. Car à chaque manifestation, il faut intervenir la veille, le jour même toute la journée, plus deux ou trois heures le soir pour tout démonter. Du sang neuf et volontaire est indispensable à la survie de de ces magnifiques moments de convivialité.