Sanitaire/Maraîchage
Une premier cas de virus de la tomate ToBRFV confirmé dans le Finistère

On ne connaît pas de remède à ce virus, sinon la destruction des pieds. La menace est immense pour la filière.
Une premier cas de virus de la tomate ToBRFV confirmé dans le Finistère

Le ministère de l'Agriculture a confirmé le 17 février au soir à l'AFP, que le virus ToBRFV a été identifié dans deux serres de tomates sur une exploitation dans le Finistère. Selon l''AFP, « les plants incriminés proviennent du Royaume-Uni mais sont issus de semences produites aux Pays-Bas » et « trois autres exploitations ont été identifiées comme ayant reçu le même type de plants » et sont donc placées sous surveillance.

En milieu d'après-midi le 18 février, le ministère a informé dans un communiqué que l'exploitation finistérienne « a été confinée dans l'attente de la destruction des végétaux et de la désinfection du site». De son côté le laboratoire de la santé des végétaux (Anses) qui a réalisé les analyses recommande de détruire les matériaux végétaux contaminés « dès que possible », a déclaré son directeur Philippe Reignault à Agra Presse.

Concernant les trois exploitations placées sous surveillance, il a indiqué que « pour l'instant, ces échantillons ne sont pas encore chez nous. Je pense que les prélèvements sont en train d'être faits, on ne devrait pas tarder à les recevoir. »

Une fois reçus, le laboratoire pourrait mettre une semaine à réaliser sa batterie de tests. D'après l'Anses, le "tomato brown rugose fruit virus" (ToBRFV) est extrêmement contagieux pour les cultures de tomates, poivrons et piments en plein champ comme sous serre. On ne connaît pas de remède à ce virus.

Sa détection suppose la destruction des cultures.

En cas d’apparition de symptômes évocateurs, les particuliers sont invités à les déclarer immédiatement à la direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (Draaf).