COMPTE
Un « PIB agricole » chahuté mais solide depuis dix ans
L'Insee a publié le 7 juillet les comptes provisoires 2020 de l'agriculture, montrant une baisse de 2,6 % en euros courants de la contribution du secteur au PIB (valeur ajoutée brute au coût des facteurs) par rapport à l'an passé.
Sur la décennie, le « PIB agricole » apparaît comme chahuté, beaucoup plus que les autres secteurs de l'économie comme l'industrie, le commerce ou les services, et cela essentiellement du fait des évènements climatiques de 2013 et 2016 qui ont grevé les récoltes. Il reste toutefois solide, le niveau de 2019 étant quasi identique à celui de 2010 ; rapporté à l'actif, le « PIB agricole » est même en progression d'environ 10 %. Cette robustesse est le fait d'une production stable en volume (qui masque des hausses dans le vin ou le lait, ou des baisses en céréales), et de prix en légère progression ; toutefois régulièrement dépassé par la dynamique des prix des consommations intermédiaires (engrais, phytos, aliments...), notamment entre 2013 et 2017.
