VITICULTURE
Une trieuse pour plus de qualité
La famille Quinard est a priori la seule du département à posséder un trieur automatique de vendange. Le « cube » comme lui préfère le surnom Julien Quinard en rapport à sa forme, sépare les baies de leurs pépins, pétioles, feuilles et autres parties végétales.
Épargnés par la grêle, Julien Quinard et son frère, viticulteurs à Massignieu-de-Rives, entament un bon début de saison. Entièrement mécanisés, ils ont achevé la vendange au début de la semaine et sont pour l’instant contents de leur récolte, en particulier de leurs Gamay et pinots.
La famille Quinard est a priori la seule du département à posséder un trieur automatique de vendange. Le « cube » comme lui préfère le surnom Julien Quinard en rapport à sa forme, sépare les baies de leurs pépins, pétioles, feuilles et autres parties végétales. Disposés sur une trémie vibrante, les différents éléments de la vendange sont ensuite dissociés à l’aide de picots, ou doigts, à la façon d’un tamis, sans que les grains ne soient pressés. Un gain de qualité indiscutable pour Julien Quinard. Le caveau en a fait l’acquisition il y a trois ou quatre ans, à raison de 40 000 € environ. « J’ai été bluffé au moment des essais », admet Maurice Quinard, père de Julien et de son frère, lui-même ancien viticulteur sur l’exploitation. À noter que la vitesse de régulation et le débit de traitement sont réglables.
Séparés des pépins, pétioles, feuilles et autres parties végétales les baies sont ensuite acheminées vers les cuves. Photo/MB
