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ETATS GENERAUX DE L'ALIMENTATION

Pour une loi juste et qui tienne ses promesses !

Le projet de loi « pour l’équilibre dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable » est examiné cette semaine par l’Assemblée nationale. La FDSEA a demandé aux cinq députés de l’Ain de ne pas la voter si les revendications et amendements proposés par la FNSEA n’étaient pas pris en compte. Explications.
Pour une loi juste et qui tienne ses promesses !

Stéphane Travert, ministre de l'agriculture et de l'alimentation, présentait fin janvier le projet de loi issu des Etats généraux de l'alimentation. « Aujourd'hui nos craintes sont fondées pour douter de l'efficacité de cette loi sur la rémunération des producteurs si elle reste en l'état », souligne Adrien Bourlez, président de la FDSEA. Au niveau national, la FNSEA et l'ensemble de son réseau syndical, ont proposé une série de 38 amendements qui se veulent « constructifs ». Rappelons que pas moins de 1832 amendements ont été déposés à la commission économique, ce qui constitue un record pour l'examen d'un projet de loi ! « Certains de nos amendements ont reçu un avis favorable ; d'autres, un avis défavorable. Ce sont ces derniers que nous défendons aujourd'hui », ajoute Adrien Bourlez.Les cinq députés de l'Ain, Xavier Breton, Charles de la Verpillière, Olga Givernet, Stéphane Trompille et Damien Abad ont été fortement sensibilisés par les membres du bureau de la FDSEA au fait que, si les trois enjeux majeurs que sont : la prise en compte des coûts de production dans la construction du prix, un recours possible en cas d'échec de la médiation et la fin de la concentrati...

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