PLAINE DE L'AIN
Quatorze hectares partent en fumée chez un éleveur de chevaux

Margaux Legras-Maillet
-

Éleveur de chevaux de trait, de race percheronne, à Saint-Jean-de-Niost, Hubert Masson a bien failli voir une partie de son cheptel emporté par les flammes, jeudi 11 août, lorsqu'un feu se déclare sur l'une de ses parcelles. 

Quatorze hectares partent en fumée chez un éleveur de chevaux
Au total 14 hectares de la parcelle sont partis en fumée. Photo/Hubert Masson

On peut dire qu’Hubert Masson a eu chaud. C’est un copain qui le prévient jeudi 11 août en voyant de la fumée près d’un de ses prés à Saint-Jean-de-Niost. En arrivant sur les lieux, l’éleveur de chevaux de trait, de race percheronne, découvre qu’une partie de sa parcelle de 18 ha est en train de bruler. « Le feu est parti le long de la départementale qui longe la prairie. Avec des vents tournants, c’est parti dans tous les sens », explique-t-il. Ses 15 chevaux présents, des juments, poulains et jeunes chevaux, se sont réfugiés dans un coin épargné des flammes, mais le vent tourne et le feu les menace rapidement. Hubert Masson a tout juste le temps d’en attraper quelques-uns, suivis du reste de la harde. Tous ressortent indemnes. Problème, avec une parcelle en moins, l’éleveur recase son cheptel dans d’autres prés mais, avec trop de têtes par parc, l’alimentation manque. « Je suis obligé de les nourrir comme en hiver – avec des stocks de l’année dernière – ça me coûte deux fois plus cher en alimentation, souligne-t-il. Je suis assuré, l’expert est passé, mais je risque de n’être indemnisé que pour les clôtures, par sur le réensemencement car d’après l’expert, ça devrait reverdir. » Au total, 14 ha ont brulé.