COOPERATIVE
« L’essentiel est fait, il reste encore les finitions »

CAPDIS, entendez « Conseil, appro, distribution service » a tenu sa première assemblée générale post-fusion le 6 décembre à Attignat.
« L’essentiel est fait, il reste encore les finitions »

Son président, Bernard Bouilloux, a rappelé que CAPDIS était née de la fusion, il y a un an, des coopératives des 3 Régions et de la coopérative Bresse-Veyle.
La réorganisation inhérente à la fusion s'est déroulée sans grands heurts.
« L'essentiel est fait. Il reste encore les finitions », résumait le président Bouilloux.
Le volume des charges, exception faite des impôts et taxes en hausse de 15%, ont baissé. Les charges de personnel ont notamment diminué de 250 000 euros, du fait du passage de 110 à 104 ETP.

Compost : une convention avec Ovade

La coopérative a signé une convention d'exclusivité avec l'usine Ovade de Viriat. Cette unité traite les déchets ménagers de 185 communes de l'Ain, et 300 000 habitants. Capdis en récupère le compost, qu'elle propose à ses adhérents
« à des prix très intéressants. »
La qualité du produit issu d'Ovade « est certifiée par un organisme indépendant. » Une façon, aussi, pour la coopérative, de contribuer à l'effort global en faveur de l'environnement.

Un nouveau Gamm'Vert et un nouveau siège

Capdis possède une douzaine de magasins, dont dix franchisés Gamm'Vert dans le département. Elle détient le magasin de Bourg, au rez-de-chaussée de la maison de l'agriculture. Un local jugé désuet, qui sera abandonné au profit d'un nouveau bâtiment, plus fonctionnel. Ce dernier devrait être érigé dans le secteur de l'usine RVI, route de Ceyzériat. L'ouverture est envisagée en 2020. Des réaménagements ont été réalisés ou sont en passe de l'être sur les magasins de St-Denis-les-Bourg, Laiz et Replonges. Il s'agit de refaire les façades et l'aménagement intérieur.
Les Gamm'Vert gérés par Capdis vont continuer à renforcer leurs offres sur les produits alimentaires locaux et de terroir, dont les consommateurs sont de plus en plus friands.
La « coop » va faire construire un bâtiment neuf pour héberger son siège. Il sera situé zone de la Chambière, à Viriat. La livraison est prévue pour octobre 2019. Coût de l'opération : 600 000 euros.

Bio : les conversions s'accélèrent dans toutes les filières

C'est ce qu'a souligné Yohann Ravet, vice-président de la coopérative en charge du volet agriculture biologique. Cela se traduit très nettement sur l'activité de la Capdis. « Et pas seulement en élevage laitier ou en maraîchage. Le bio envahit toutes les productions, y compris les grandes cultures. On voit des exploitations céréalières de 200ha entamer leur conversion », s'est-il félicité.

L'accompagnement social des adhérents

 

 

Contexte socio-économique faisant, de nombreux agriculteurs vivent des situations difficiles qui peuvent les conduire à la dépression, voire au suicide. Capdis veut s'impliquer dans la détection de ces agriculteurs dans la détresse. Une réunion est prévue le 19 décembre avec la MSA. L'idée serait de former les conseillers qui se rendent dans les fermes à détecter les situations sensibles pour, le cas échéant, faire remonter les informations aux partenaires institutionnels qui peuvent ensuite venir en aide aux exploitants (MSA, chambre d'agriculture...).

Etienne Grosjean

 

Capdis en 3 points

• Coopérative d’approvisionnement, de conseil en agronomie et alimentation animale, de distributions de produits pétroliers. Elle possède aussi une douzaine de magasins, dont dix Gamm’Vert
• Environ 600 adhérents, en Bresse, val de Saône, haut Bugey, mais aussi dans le haut Beaujolais (69) et sur une petite frange de la Saône-et-Loire (vers Tramayes)
• 30 millions d’euros de CA