VOLAILLE DE BRESSE
Gloire aux Glorieuses

Margaux Legras-Maillet
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L'’épidémie d’influenza aviaire n’aura pas eu raison du rendez-vous tant attendu, l’occasion de mettre à l’honneur l’AOP bressane, la première mais désormais plus unique appellation d’origine protégée octroyée à une volaille. 

Gloire aux Glorieuses
PHOTO/MLM

Elles auront lieu les mardi 13 décembre (Montrevel-en-Bresse), vendredi 16 (Bourg-en-Bresse), samedi 17 (Louhans) et dimanche 18 (Pont-de-Vaux). Pour l’heure, la liste des inscrits n’est pas encore établie, précise Katy Molière, animatrice au CIVB (Comité interprofessionnel de la Volaille de Bresse). Malgré l’épidémie d’influenza aviaire, la filière met tout en œuvre pour garantir leur succès : « Des zones de désinfection pour les professionnels seront mis en place à l’entrée et à la sortie des sites », ajouter Katy Molière. Avec la hausse des charges cette année (coût de l’aliment, de l’énergie ou encore du GNR), l’organisation des Glorieuses est plus qu’espérée et devrait donner une belle bouffée d’oxygène aux éleveurs dont certains réalisent plus de la moitié de leur chiffre d’affaires au mois de décembre. 
 
Influenza aviaire : point de situation 
 
Dans l’Ain, les arrêtés préfectoraux fixant une zone de contrôle temporaire dans la Dombes et une zone réglementée autour d’Illiat ont été levés, a indiqué la préfecture de l’Ain ce lundi. « Le dernier oiseau recueilli dans la faune sauvage, reconnu positif à l’IAHP date du 5 octobre. À la suite du foyer détecté en élevage le 17 octobre à Illiat, une zone de contrôle temporaire (ZCT) a été maintenue, notamment sur toute la zone de la Dombes », précise le communiqué de presse. Le « risque élevé » vis-à-vis de l’épizootie, décidé au niveau national par le ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire reste toutefois de mise. Pour rappel, cette décision entraîne le maintien de certaines mesures. À savoir, la mise à l’abri des volailles, y compris des basses-cours, la surveillance quotidienne de la mortalité des élevages, l’interdiction des rassemblements d’oiseaux (sauf dérogation) ainsi que le strict respect des mesures de sécurité.  Une grande partie de l'activité cynégétique peut reprendre dans le département, note la préfecture, « néanmoins, les mouvements d'appelants et les mouvements de gibiers à plumes sont strictement encadrés. De même, le lâcher de gibier palmipède est interdit, les autres étant soumis à des contrôles sanitaires rigoureux ».

Pour plus d’informations sur les mesures de sécurité, rendez-vous https://agriculture.gouv.fr/influenza-aviaire-les-mesures-de-biosecurite-pour-lesoperateurs-
professionnels-et-les-particuliers
Vous êtes témoin d’un oiseau mort, signalez-le au réseau SAGIR, joignable selon les horaires suivants :
- Les lundi, mercredi, jeudi - Fédération Départementale des Chasseurs de l’Ain : 04 74 22 25 02
- Les mardi, vendredi, week-end et jours fériés - Office Français de la Biodiversité – service départemental de l’Ain : 04 74 98 39 80
La consommation de viande, foie gras et œufs et tout produit à base de volaille ne présente aucun risque pour l'homme.

L’influenza en France en bref

À la suite d’une « suspicion forte d’influenza aviaire en élevage », la préfecture des Landes a pris le 24 novembre un arrêté instaurant une « zone réglementée temporaire » (ZRT) dans neuf communes du littoral atlantique, à une dizaine de kilomètres à l’Ouest de Dax. Les communes concernées par la ZRT ne se situent pas dans le bassin le plus dense en canards, situé à l’Est du département. Dans les 68 communes les plus denses des Landes, des Pyrénées-Atlantiques et du Gers, les professionnels ont mis en place le « plan Adour » (aucun canard entre le 15 décembre et le 15 janvier). En 2021-2022, les Landes avaient déploré 229 cas en élevage. Au niveau national, l’Hexagone compte 72 foyers en élevage (depuis le 1er août), selon le dernier bilan du ministère de l'Agriculture au 23 novembre.