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Concours de Romenay

Le bétail gras de Pâques souffre…

Samedi, le concours de bovins de boucherie de Romenay a rassemblé 48 animaux. Si la plupart ont trouvé preneurs auprès d’acheteurs fidèles au rendez-vous, les championnes ont eu plus de mal à se caser. 

Par Marc Labille
Le bétail gras de Pâques souffre…
Le Gaec Clément (Daniel et Edith) présentait deux femelles (une génisse et une cularde de plus de 42 mois) avec lesquelles il a remporté un grand prix d’honneur, un prix d’honneur et deux prix label rouge. Ces habitués du Festival du Bœuf et du concours de Saint-Christophe-en-Brionnais reconnaissaient que la période était difficile pour ce type de bête…, « mais on y aime tellement ! », lâchait le naisseur-engraisseur.

Le 73e concours de bétail gras de Pâques de Romenay a eu lieu samedi dernier. Après le froid de 2022, c’est avec des giboulées orageuses que la manifestation bressane a dû composer cette année. Le concours a réuni 48 bovins de boucherie soit un tout petit moins qu’en 2022. Depuis que le Covid a empêché le rendez-vous deux années de suite (en 2020 et 2021), le concours de Romenay a perdu la moitié de son effectif. Dans ses meilleures années, la manifestation était parvenue à drainer jusqu’à 130 bovins, se souvient le président Noël Favre. Indiscutablement, le Covid a laissé des traces et aujourd’hui, le concours de Romenay souffre, comme tous les autres rassemblements d’animaux de boucherie, d’une conjoncture devenue défavorable à la viande haut de gamme. Des championnes boudées… Moins nombreuses, les bêtes n’en n’ont pas été plus disputées pour autant. Certaines championnes ont même eu du mal à trouver des acqué...

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