COLLECTIF
Un projet pour mieux accompagner les Cuma

Démarré fin 2019, le projet Co-agil, piloté par la FRCuma Auvergne-Rhône-Alpes et la FRCuma de l’Ouest, construit des outils d’accompagnement à destination des collectifs agricoles. Un séminaire, organisé en juin dernier, a dévoilé les premiers résultats du projet qui se terminera à la fin de l’année. 

Un projet pour mieux accompagner les Cuma
Le projet Co-agil, piloté par les FRCuma Auvergne-Rhône-Alpes et de l’Ouest, construit des outils d’accompagnement à destination des Cuma. ©Apasec_CD

De la transmission à la formation d’un collectif solide, l’intégration des jeunes agriculteurs et agricultrices fait l’objet de nombreuses réflexions dans le secteur agricole. En 2019, la fédération régionale des Cuma de l’Ouest (Bretagne, Pays-de-la-Loire et Normandie) et d’Auvergne-Rhône-Alpes ont ainsi lancé le projet Co-agil, afin de fluidifier les échanges des exploitants agricoles au sein des Cuma et de mieux intégrer les attentes des jeunes installés. Quatre thématiques ont été retenues, parmi lesquelles figurent le travail, la gouvernance, le numérique et le renouvellement des générations. L’objectif est d’évaluer et mettre des éléments derrière la notion du « travail bien fait », afin d’éviter les incompréhensions et les tensions au sein d’un groupe. « Que le matériel soit partagé et propre, c’est écrit dans un règlement intérieur, mais cela n’indique pas ce que veut dire la notion de propre », explique, à titre d’exemple, Aurélie Garcia-Velasco, chargée de mission environnement et machinisme à la fédération des Cuma de l’Ouest. 

Le numérique pour une meilleure coordination

Faire fonctionner une Cuma nécessite des compétences en gestion. Pour cela, le groupe de travail relié au numérique a établi une liste des outils existants afin de coordonner la gestion de la structure. « Souvent, lorsqu’un président de Cuma part après vingt ans de service, les adhérents sont confrontés à un problème, puisque cette personne stockait tous les documents utiles sur son ordinateur personnel », détaille Aurélie Garcia-Velasco. À présent, les animateurs vont inciter les adhérents à utiliser des « drive », qui sont des outils numériques de mutualisation et de partage de documents et d’informations. L’utilisation de l’application téléphonique WhatsApp est également fortement recommandée, afin d’échanger des informations au plus grand nombre de façon instantanée. Ce projet Casdar de recherche-action se terminera à la fin de l’année. Des ressources sont d’ores et déjà disponibles sur Internet*.

(*) Pour plus d’informations : https://coagil.fr/

L.R.