ELEVAGE
Bovins-Croissance : performances remarquables de la race Charolaises

Margaux Legras-Maillet
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Retour sur l’assemblée générale du syndicat des éleveurs Charolais de l’Ain, suivie par la journée Bovins-Croissance 01 du 15 mars dernier.

Bovins-Croissance : performances remarquables de la race Charolaises
Si le nombre d’élevages allaitants de l’Ain reste stable depuis ces cinq dernières années (45), le nombre d’animaux est lui en augmentation (2 898 veaux contrôlés en 2021 contre 2 827 en 2020). Photo/ArchiveMLM

Première assemblée générale en tant que président du syndicat des éleveurs Charolais de l’Ain, pour Florent Rousset, qui exprimait voici quelques jours sa satisfaction quant au dynamisme de ses adhérents (27 en 2021). Et de souligner : « Les éleveurs de l’Ain ont été présents dans pratiquement tous les grands évènements, et l’année 2022 s’annonce déjà bien chargée avec notamment l’Expo du Futur, Beaucroissant, le comice de Nantua le 4 septembre, et Cournon avec le concours national adulte de la race Charolaise… ». Les 17 et 18 juin prochains, si le syndicat n’est pas encore en mesure de communiquer le nombre exact d’éleveurs en lice pour l’Expo du Futur, il s’est d’ores et déjà engagé sur un minimum de 20 à 25 participants. Concourront le vendredi à partir de 16 h les génisses de 18 – 30 mois, ainsi que les taureaux et vaches non suitées. Concernant le concours de Beaucroissant, trois élevages de l’Ain ont participé en 2021 avec un total de quatorze animaux qui, s’ils n’ont pas remporté les prix les plus prisés, ont tout de même décroché des 1er et 2ème prix (Gaec Rousset-Villeneuve, Gaec du Bon Repos, Gaec l’Horizon Blanc). Prochain rendez-vous fixé les 9, 10 et 11 septembre 2022. 

L’assemblée générale du syndicat des éleveurs Charolais, présidée par Florent Rousset. Photo/PatriciaFlochon


2021, année charnière pour Bovins-Croissance 
 
La journée se poursuivait par la présentation de la synthèse des performances de la campagne 2021 Bovins-Croissance. Pour rappel, Bovins-Croissance 01 propose un appui technique et un accompagnement dans la conduite du troupeau à tous les éleveurs allaitants, toutes races à viande. Le service a pour rôle de collecter et enregistrer les performances en fermes (poids et pointage) nécessaires à l’évaluation génétique officielle des reproducteurs. Suite à la stratégie définie l’an dernier visant à augmenter significativement le nombre de pesées Eleveur, l’objectif de 35 pesées Eleveur sera atteint en 2022 (contre 19 l’an dernier, pour 1 435 animaux), pour dix pesées Technicien (26 en 2021 pour 1 463 animaux). La race Charolaise reste en tête avec 73,3 % des élevages contrôlés, devant la race Limousine (cinq élevages), l’Aubrac (quatre élevages), la Blonde d’Aquitaine (1), la Blanc Bleu (1) et la Parthenaise (1). Si le nombre d’élevages allaitants de l’Ain reste stable depuis ces cinq dernières années (45), le nombre d’animaux est lui en augmentation (2 898 veaux contrôlés en 2021 contre 2 827 en 2020). Et Jacky Duverger, technicien Bovins-Croissance, d’expliquer : « Concernant les naissances, on note de bonnes performances en Charolais aussi bien en veaux sevrés, avec un poids de 312 kg pour les mâles à 210 jours, que pour les génisses : 600 kg à deux ans ». Pour ce qui est de la partie reproduction et vêlage, les chiffres parlent d’eux-mêmes : IVV (Intervalle vêlage-vêlage) de 381 jours en race Charolaise (390 en Limousine et 367 en Aubrac) ; taux de vêlage gémellaire : 6,3 % en Charolais contre 1,3 % en Limousine et 3,1 % en Aubrac. Soline Giraud, stagiaire, en BTSA Productions animales au lycée agricole de Cibeins, a présenté les résultats de son étude sur « les facteurs influençant plus ou moins la croissance des veaux, facteurs de variation du poids à 210 jours ». Le rapport définitif sera rendu en mai prochain.
 
Patricia Flochon

L’insémination en hausse en races allaitantes – chiffres clés

Yannick Flochon, technicien à la coopérative AGS (Ain Génétique Service), a présenté les résultats de l’activité IA (au 28 février 2022). 
Activité globale : 28 864 IAP (Insémination artificielle profonde) : - 1,5 %
Charolais : 3 926 IAP (+ 1,9 %)
Limousin : 303 IAP (+ 15,2 %)
Blonde d’Aquitaine : 131 IAP (+ 40,9 %)
Aubrac : 114 IAP (23,9 %)