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AQUACULTURE

Francis Ballandras, pisciculteur dans la Dombes, souhaite se diversifier

En 2017, Francis Ballandras et son associé, pisciculteurs dans la Dombes, ont failli mettre la clé sous la porte à cause de la sécheresse. En 2022, les aides de l’État leur ont permis de se maintenir à flot, mais pour eux, la diversification reste la seule option à long terme. C’est pourquoi l’an dernier, ils ont participé à une formation chez Géraud Laval dans le Gers pour en apprendre plus sur la production de crevettes. 

Par Margaux Legras-Maillet
Francis Ballandras, pisciculteur dans la Dombes, souhaite se diversifier
PHOTO/ MLM

En plus d’être résistante à la sécheresse, la crevette est peu coûteuse à produire mais très rentable à la vente. Les intrants nécessaires sont minimes : peu d’énergie et une alimentation essentiellement à base de zooplancton présent dans l’espace naturel du bassin, complété avec des farines à base de blé, tourteaux de soja et de colza. Francis Ballandras estime le coût de production à 7 €/kg pour un prix de vente à 40 €/kg. Son élevage permettrait également de valoriser l’ensemble des bassins de rétention des alevins de carpes, utilisés surtout l’hiver. Au printemps, lorsque ces alevins atteignent 250 g et que les cormorans sont partis, ils sont basculés sur les étangs. L’été, les deux associés se servent de deux de ces bassins pour continuer à produire des alevins, en cas de catastrophe, mais selon Francis Ballandras, un bassin leur suffirait à produire la même quantité, sans que cela ne nuise au bien-ê...

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