VITICULTURE
La récolte 2024 a commencé dans plusieurs départements, notamment méridionaux. Un millésime particulièrement délicat s’annonce à l’issue d’une année climatique mouvementée.
La récolte 2024 a commencé dans plusieurs départements, notamment méridionaux. Un millésime particulièrement délicat s’annonce à l’issue d’une année climatique mouvementée.
Mercredi 21 août, la tonne de blé tendre est passée en Europe sous la barre symbolique des 200 € pour la livraison la plus rapprochée (septembre), tandis que le maïs se vendait autour de 195 €/t.
Dans un communiqué publié mi-août, l’interprofession céréalière (Intercéréales) rassure sur la mauvaise récolte en blé tendre pour cette année. « La production 2024 permettra de répondre à la demande nationale. »
Selon les prévisions dévoilées début août par la WAPA*, la production européenne de pomme chuterait de 11,3 % en 2024. Une légère reprise est attendue en poire.
Selon les premières estimations du service statistique du ministère de l’Agriculture (Agreste), la production viticole 2024 s’établierait entre 40 et 43 Mhl.
Au 1er juillet 2024, avec 1,57 million de tonnes, la production française de pommes en 2024 atteindrait presque celle de 2023 (- 1 %), avec des contrastes régionaux, selon Agreste.
a filière légumes transformés1 est en développement régulier. La production et la consommation sont en hausse. Mais les importations restent importantes.
Au 1er juillet, la production française de fraises est estimée à 77 200 tonnes pour la campagne 2024 indique une note des services du ministère de l’Agriculture (Agreste) du 31 juillet.
Face à une des pires moissons depuis 40 ans, le ministère de l’Agriculture a annoncé le 12 août plusieurs mesures de soutien aux céréaliers : accélération de l’assurance récolte, avances d’aides Pac, allègements de charges et mobilisation du secteur bancaire.
Les forêts sont confrontées à un stress climatique croissant alors que la demande pour leurs produits ne cesse d'augmenter, indique un rapport de l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) publié fin juillet1. L’organisation onusienne plaide pour laisser plus de place à l’innovation afin d’assurer un avenir durable aux forêts.
Une étude publiée fin juillet1 remet en cause la théorie selon laquelle les pollutions des rivières européennes ne proviendraient que de l’activité agricole. Selon les chercheurs, d’autres facteurs extérieurs interviendraient notamment les lessives.
Difficile à caler entre les impératifs liés aux aléas climatiques de ces dernières semaines, la traditionnelle réunion pré-vendanges du syndicat des vins du Bugey s’est tenue le 25 juillet dernier à Massignieu-de-Rives. La simplification administrative, tant attendue par les professionnels, s’est invitée au programme de la soirée, et comme pour la récolte, le compte n’y est pas.
La chambre d'agriculture du Puy-de-Dôme a entamé une réflexion autour de la faisabilité d'un projet de légumerie, selon le principe de la gouvernance partagée. Une première dans la région !
Les prix des grains baissent depuis que la moisson a débuté dans l’hémisphère nord et donne un sentiment d’abondance sur les marchés. La Russie expédie rapidement sa nouvelle récolte, meilleure qu’attendue. Mais l’Union européenne reste sur le banc.
L’association de défense des consommateurs Familles Rurales a publié la 18e édition de son observatoire des prix des fruits et légumes qui porte sur neuf fruits et dix légumes frais, conventionnels et bio.
Les 16 et 17 juillet, une délégation de la Fredon Aura* a prospecté durant deux jours entiers dans le secteur de Peyzieux-sur-Saône.
Pas de surprise. L’année 2024 a été mauvaise pour les céréales françaises. La pluie aura eu raison des rendements de blé tendre, annoncés à 64 q/ha en moyenne, en baisse de 11 % par rapport à la moyenne décennale.
FranceAgrimer a dévoilé les résultats du sondage qu’il avait initié au mois de mai dernier et pour lequel les viticulteurs avaient jusqu’au 12 juin pour répondre. Selon les premières données, il semble que l’arrachage ne recueille pas l’assentiment général.
Le concours cantonal de Treffort/Coligny, le premier de la saison, exclusivement à plat, s’est tenu à Marboz samedi 20 juillet, remporté par Benoît Tirand et Arthur Chanel.
En raison de difficultés de financement, la Chambre d’agriculture a décidé de suspendre la mission d’expertise et de suivi des épandages de boues. À partir de ce samedi 20 juillet, il n’y aura plus de suivi général des épandages.