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MALADIE

Grippe intestinale bovine : un virus souvent bénin mais contraignant

Qui dit baisse des températures dit virus saisonniers. La grippe intestinale chez les bovins en fait partie. Zoom sur ce virus, peu dangereux mais assujettissant pour l’exploitant. 

Par Ludivine Degenève
Grippe intestinale bovine : un virus souvent bénin mais contraignant
Fabienne Fixot possède un élevage charolais de 207 têtes, dont 75 mères. PHOTO/JM

« C’est typique du retour du froid et de l’humidité », admet Sébastien Mouillard, vétérinaire conseil au sein du Groupement de défense sanitaire (GDS), situé à Ceyzériat. Dans certaines exploitations bovines, la baisse du mercure et le vent (notamment présents en Bresse et en Dombes) conjuguent avec l’arrivée de la grippe intestinale. Celle-ci se caractérise par des diarrhées, une baisse de l’alimentation, des écoulements naseaux et au niveau des yeux et, dans les cas les plus graves, du sang dans les bouses. « Contre la grippe intestinale, il n’existe aujourd’hui pas de vaccin. On en a pour d’autres pathologies, mais qui n’ont rien à voir avec le virus de la grippe », ajoute Sébastien Mouillard. Mais pas de panique, ce virus n’est pas mortel. « Ce n’est pas une épidémie qui nous inquiète plus que ça, explique-t-il. Mais ce n’est pas de tout repos pour l’éleveur. Ce n’est pas simple d’avoir tous...

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