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TERRITOIRE

Lait de montagne : des pistes parlementaires pour éviter la déprise

Constatant la « déprise amorcée » par la production laitière en zone de montagne (hors appellation d'origine protégée), et tout particulièrement dans les Pyrénées et le Massif central, deux députés issus de régions concernées ont présenté leurs préconisations pour assurer la pérennité du secteur.

Lait de montagne : des pistes parlementaires pour éviter la déprise
La production laitière (hors AOP) en zone de montagne représente 20 % du lait français (de vache, chèvre et brebis confondus).

« La filière lait de montagne hors AOP [appellations d'origine protégée] est aujourd'hui réellement menacée », a lancé la députée Pascale Boyer (Hautes-Alpes, LREM) à l'occasion de la commission des Affaires économiques le 21 juillet. Avec Jean-Pierre Vigier (Haute-Loire, LR), ils ont présenté leur rapport d'information sur la production laitière (hors AOP) en zone de montagne, qui représente tout de même 20 % du lait français (de vache, chèvre et brebis confondus). Face aux « graves difficultés » que rencontre la filière, ils formulent une douzaine de propositions autour de trois axes. Premièrement : structurer la filière, qui génère 65 000 emplois directs et indirects, et valoriser les produits en reconnaissant la spécificité du lait de montagne. Pour y parvenir, les deux parlementaires veulent accélérer et amplifier la mise en place d'une marque ombrelle disposant d'un cahier des charges « garantissant aux consommateurs une qualité spécifique du...

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