Le bilan des ruptures en magasin s’élèverait à 2,5 Mrd€
Sur les douze derniers mois, « les distributeurs en France ont perdu 2,5 milliards d’euros de ventes potentielles […] en raison des quantités présentes dans les points de vente, insuffisantes pour répondre à la frénésie d’achat des consommateurs », calcule le panéliste Nielsen dans un communiqué du 9 avril.

Une situation particulièrement marquée en mars 2020, lorsque les Français se ruaient dans les supermarchés à l’annonce du premier confinement mis en place pour lutter contre la pandémie de Covid-19. Le manque à gagner s’élève à 209 millions d’euros (M€) pour le rayon bières qui affiche un taux de rupture annuel de 7 % en hyper et supermarché. C’est 109 M€ (7,2 %) pour les laits de longue conservation, 82 M€ pour les fromages à pâte pressée cuite (6 %), 82 M€ également pour les jambons (5,2 %) et 72 M€ pour les conserves de légumes (5,7 %). « Avec le troisième confinement, des premiers signes de rupture sont visibles sur certaines familles de produits », alerte Nielsen. Avec le déconfinement, la vaccination et le retour des beaux jours, « mettre en place les bons modèles analytiques et des approches collaboratives pour éviter les ruptures de stock sera une nouvelle fois essentiel », conseille Laurent Beneditti chez NielsenIQ.
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