« Le loup conditionne tout le fonctionnement de la ferme »
Thibaut et Delphine Quinet sont éleveurs de chèvres et de brebis sur le plateau d’Hauteville depuis cinq ans. Ils n’ont jamais eu d’attaques de loup sur leur exploitation. Mais cette sérénité a un prix : une protection complète et permanente pour empêcher tout prédateur de s’en prendre à leur cheptel.

« Je passe ma vie à protéger mes bêtes. » Delphine et Thibaut Quinet sont éleveurs ovins et caprins sur le plateau d’Hauteville depuis maintenant cinq ans. S’ils n’ont pas eu affaire aux attaques de loup jusqu’à présent, c’est parce qu’ils mettent tous les moyens en place pour protéger leur cheptel. « Le loup conditionne tout le fonctionnement de la ferme », explique Delphine Quinet.Voilà trois ans que le couple protège ses deux parcs, composés de 300 mères et 30 agnelles, avec respectivement trois et deux chiens de protection, ainsi que des clôtures électriques. « On n’a pas le stress de l’attaque du loup, on a plus l’angoisse qu’un de nos chiens fasse une connerie, confie Thibaut Quinet. Tu vas voir le troupeau tous les matins en te disant « est ce qu’il est arrivé quelque chose », surtout quand il y a des attaques chez les voisins. » En effet, il y a deux ans, le loup a frappé à 50 mètres de leur troupeau...
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