Michèle Baudoin (FNO) : « Devenir le laboratoire de l’installation »
La filière ovine prépare un projet autour de l'installation. Car malgré des cotations records sur le marché de la viande ovine, le renouvellement des générations demeure, comme ailleurs, un enjeu de taille pour les éleveurs de moutons. Interwiew de la présidente de la Fédération nationale ovine, Michèle Baudoin.

Pâques reste-t-il un moment central de l’année pour le marché ovin ? Michèle Baudoin : « Tout au long du mois d’avril ont eu lieu de nombreuses fêtes : le Ramadan, ensuite la Pâques juive puis la Pâques chrétienne. Toutes ces fêtes mettent l’agneau au centre de la table ! Au-delà des effets du Covid ou de la guerre en Ukraine, Pâques reste donc très importante pour le secteur. Ce que nous voyons actuellement, c’est que la cotation n’a jamais été aussi haute. Alors que les importations et les abattages en provenance de Nouvelle-Zélande ou du Royaume-Uni sont en baisse, la filière française ne fournit que 45 % de la consommation, ce qui entraîne une rareté et un renchérissement, aggravé par l’augmentation récente des coûts de production. Mais notre enjeu, sur le long terme, est de conserver la présence de l’agneau dans les linéaires. L’autre priorité est évidemment le renouvellement des générations. » Le pr&eac...
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