Panacée ou mirage ?
Face aux sécheresse récurrentes et aux chaleurs intenses, installer des panneaux photovoltaïques sur ses parcelles agricoles prend une tournure intéressante, encouragée par la volonté du gouvernement de réduire les émissions carbone à l’horizon 2050. Mais face à la multiplication de projets, chambre d’agriculture et élus agricoles locaux s’interrogent sur la façon d’encadrer cette nouvelle activité sensée ne pas concurrencer ou supplanter la production agricole, mais bien la favoriser. Questions à Gaëtan Richard, élu et référent énergie et climat à la Chambre d’agriculture de l’Ain.

Quel regard porte la Chambre d’agriculture sur l’agrivoltaïsme ?Gaëtan Richard : « Aujourd’hui, nous n’avons pas assez de retours sur l’agrivoltaïsme. Nous souhaitons travailler sur des espaces « tests » sur le département afin d’avoir des références. Par exemple par rapport aux réactions du sol, elle ne sera pas la même selon qu’on se trouve au bord de la mer, que l’on est dans la Bresse ou dans le Valromey. On ne peut pas extrapoler des données venant d’autres régions. Il y a un travail aussi à faire sur les exploitations en bovins-allaitants. Il faut aussi réfléchir sur les filières volailles parce que nous avons eu deux ou trois dossiers que nous avons dû retoquer. Après on ne néglige pas la protection des cultures, que ce soit pour la viticulture, l’arboriculture, etc., mais il y a des enjeux à considérer tels que la maturité. » Quelles sont les pistes de la Chambre pour obtenir ces réf&e...
La suite est réservée à nos abonnés.