Une prédation au coût faramineux
Alors que la dernière attaque attribuée au loup dans le département a eu lieu le 18 novembre à Vieu-d’Izenave, la Société d’économie montagnarde de l’Ain a consacré une conférence-débat sur le sujet lors de son assemblée générale pour mieux comprendre ce prédateur.

« Il ne s’agit pas de dire si nous sommes pro ou anti-loup. La question, c’est de savoir comment trouver un équilibre pour que le pastoralisme soit préservé », a rappelé Michel Joux, président de la Chambre d’agriculture en préambule du débat organisé par la Sema. À l’aube du nouveau Plan national loup (PNA 2024-2029), et face à la difficulté de protéger ses troupeaux, la profession agricole s’interroge sur l’avenir de l’élevage, notamment dans les alpages. « Le dernier PNA avait un objectif de maintien de 500 loups pour préserver la viabilité de l’espèce. Je dis que le prochain PNA doit avoir un objectif de viabilité de l’élevage et du pastoralisme. Nous sommes en péril et il est hors de question d’avoir des charges supplémentaires sur nos exploitations », a martelé le président de la Chambre d’agriculture. La prédation coûte 66 M€ chaque année&nb...
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