JURIDIQUE
Le bail rural peut se cacher derrière un autre nom

« Les tribunaux, nullement attachés à la qualification des parties restituent au contrat sa véritable nature ». Tel est-ce que précisait déjà la Cour de Cassation dans un arrêt ancien du 31 mai 1951.
Le bail rural peut se cacher derrière  un autre nom

Malheureusement, il est souvent d'usage dans le monde agricole de ne pas donner la véritable qualification au contrat et de se cacher derrière un autre nom.
Le statut du fermage étant souvent jugé trop contraignant vis-à-vis des propriétaires fonciers et trop protecteur vis-à-vis des intérêts des exploitants agricoles, certains n'hésitent pas à contourner les dispositions d'ordre public et les règles applicables en matière de baux ruraux soumis au statut du fermage. Ainsi les parties intitulent parfois leur contrat « contrat de louage des choses », « prêt à titre onéreux », « contrat de location annuel » pour ainsi espérer déroger aux règles, notamment en matière de fixation du prix, de fixation de la durée, des modalités de résiliation, qui sont strictement encadrées par le Code Rural.

 

Retouvez dans notre édition papier du journal du jeudi 27 septembre la suite de l'article.