CONCOURS GÉNÉRAL AGRICOLE
Le miel de lavande made in Ain rafle l’or et l’argent

Margaux Balfin
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Clap de fin dimanche 3 mars pour le Salon de l’agriculture à Paris. Avec une vingtaine de produits et tout autant d’animaux primés la première semaine, le concours général s’est terminé en beauté pour les éleveurs de l’Ain. Portraits, seconde partie.

Le miel de lavande made in Ain rafle l’or et l’argent
Carton plein pour les Abeilles de Mellonia. Pour sa première fois au salon, sa première participation au concours général agricole et sur le stand Saveurs de l’Ain, Vincent Perrat voit ses miels en lice médaillés d’argent. Photo/MB

Les Jardins de Magali et Les Abeilles de Mellonia ne jouaient pourtant pas à domicile, et leur miel de lavande l’ont emporté sur les IGP et Label Rouge lavande de Provence. Un succès confirmé pour les Jardins de Magali qui remporte, tout comme l’année dernière, la médaille d’Or. Essai transformé également pour Vincent Perrat de Curtafond, dont le miel d’acacia a déjà obtenu la médaille d’argent au concours des Miels de France le 1er février. Et l’apiculteur des Abeilles de Mellonia a eu une autre belle surprise : son miel de lavande, pourtant déclassé au concours national il y a trois semaines car jugé trop liquide, a cette fois-ci « fait mouche ! ». « Les résultats n’avaient pas encore été donnés qu’une dame du jury s’est précipitée sur le stand (Saveurs de l’Ain où l’apiculteur exposait, NDLR) pour nous en acheter un kilo en nous disant qu’elle avait demandé la médaille d’Or », s’enorgueillie Vincent Perrat. L’apiculteur admet rester un peu sur sa faim, son miel n’ayant obtenu, que, excusons-le du peu, la médaille d’argent, car là aussi jugé trop peu cristallisé. Une première place qu’il concède à l’apicultrice de l’Ain. S’il est certain de proposer plus de miel au CGA 2025, il ne souhaite pas modifier la texture de son miel de lavande trop peu académique. Et de soutenir : « Je me suis posé la question, mais c’est comme ça que je l’aime. » Lors de notre échange, il a aussi tenu à remercier les agriculteurs qui lui donne accès à leurs parcelles pour y déposer ses quelque 300 ruches. De quoi produire quatre à cinq tonnes de miel par an. Une belle reconnaissance pour le savoir-faire aindinois.