OVINS VIANDE
Ramadan et Pâques vont doper les cours de l’agneau

Avec le Ramadan en cours et les fêtes de Pâques qui arrivent, deux périodes de forte consommation d’agneaux, les cours ont déjà entamé leur redressement saisonnier.

Ramadan et Pâques vont doper les cours de l’agneau
Les cours de l'agneau restent nettement supérieurs à leurs niveaux de 2021 et 2022 (jusqu’à 1 €/kgéc).

Le marché français de la viande ovine est enfermé dans une bulle, imperméable au fort repli des cours observé Outre-Manche. Les cotations ont à peine baissé depuis le début de l’année (-0,50 €/kgéc). Elles restent nettement supérieures à leurs niveaux de 2021 et 2022 (jusqu’à 1 €/kgéc). Mais au Royaume-Uni et en Irlande, les cours sont inférieurs à leurs niveaux de 2022 voire 2021. L’agneau britannique cotait 5,70 €/kg, en baisse de 1,13 €/kg d’une année sur l’autre. Toutefois, la bonne conjoncture du marché français pourrait profiter aux agneaux importés d’Outre-Manche. Avec la période du Ramadan qui a débuté le 23 mars et à quelques semaines de Pâques, les cours de l’agneau ont déjà entamé leur redressement saisonnier. Aussi, ils vont regagner le terrain perdu l’hiver passé et peut-être même atteindre de nouveaux sommets car l’approvisionnement du marché français faiblit continûment. En janvier dernier (dernier chiffre connu), les abattages d’agneaux ont baissé de 10 % sur un an après avoir reculé de 3 % sur l’ensemble de l’année 2022 à 79 200 téc. Et la hausse de 5 % des abattages des réformes l’an passé (553 400 têtes) augure de nouveaux replis de la production d’agneaux.

Actuagri