AGRICULTURE DE CONSERVATION
Tirer profit des contraintes pour l’interculture

Plus qu’une obligation réglementaire, les couverts végétaux sont un formidable outil agronomique respectueux de l’environnement. A l’automne ils permettent de nourrir les abeilles grâce à leur fort potentiel mellifère.
Tirer profit des contraintes pour l’interculture

« Labourer avec le tracteur me prenait moins de temps que de réfléchir à ce que je vais semer en interculture, mais je préfère cette technique. J'ai vraiment l'impression d'exercer le métier d'agriculteur, je gère mes cultures en fonction de la météo et des sols », explique Régis Duchampt, agriculteur au Gaec Stivan à Biziat et président du CETA. Installé depuis 3 ans avec 7 associés, l'exploitation se compose de 550 animaux dont 230 laitières. Chaque membre cultive 30 ha, la moitié est en autoconsommation et le reste à la vente. « Cela fait deux ans que je n'ai pas travaillé le sol. La première année, j'avais labouré 16 ha puis j'ai dit stop ». Régis veut en finir avec cette image qui colle à sa profession : « agriculteurs = pollueurs ». C'est pourquoi il est fier de montrer ses hectares de couverts végétaux tout en expliquant son choix cultural : « pour moi, terminé les intrants pour améliorer les rendements ».

Yolande Carron

Retrouvez l'intégralité de l'article dans notre version papier du jeudi 4 octobre.