ÉLEVAGE

Belles performances de la race Charolaise dans l’Ain

Présidée par Florent Rousset, à la tête du syndicat des éleveurs Charolais de l’Ain depuis deux ans, l’assemblée générale s’est déroulée le 9 mars dernier sur le site des Organisations d’élevage à Ceyzériat. Malgré une légère baisse du nombre de ses adhérents (contre 23 en 2022 contre 27 en 2021), le syndicat n’en reste pas moins dynamique. « L’année 2022 a été marquée par le retour à la normale avec des manifestations attirant du public. La génétique garde toute son importance dans notre métier : croissance, lait, aptitudes au vêlage… Cette année s’annonce plus calme au niveau des manifestations, mais la motivation est toujours présente », soulignait en préambule son président. Une belle dynamique qui s’est traduite par la participation de onze animaux de l’Ain à Beaucroissant en 2022 (un nombre moindre comparé à une année normale où sont généralement en lice une vingtaine d’animaux de notre département) et au final un Grand prix veaux mâles remporté par le Gaec Rousset-Villeneuve, ainsi qu’un prix d’honneur veaux femelles Hiver, un grand prix veaux femelles, ainsi qu’un prix d’honneur veaux mâles Automne pour le Gaec du Pisseloup. À l’Expo du Futur, 24 animaux issus de neuf élevages ont participé au concours départemental race Charolaise, prix d’honneur femelle espoir à la clé pour le Gaec de Bon Repos de Viriat ainsi que le titre de grande championne pour Papille ; un prix d’honneur Vache pour le Gaec de l’Alliance ; et un prix d’honneur mâle pour Nesquik de Damien Verne à Marsonnas. Pour l’édition 2023 de Beaucroissant, les 15, 16 et 17 septembre, le nombre d’éleveurs et d’animaux de l’Ain participants seront connus dans les mois qui viennent.
 
Bovins-Croissance : bons résultats du contrôle de performances
 
Le reste de la journée s’est poursuivie par la synthèse des performances de la campagne 2022 du service Bovins-Croissance. Un service qui a pour objet de collecter et enregistrer les performances en fermes (poids et pointage) nécessaires à l’évaluation génétique officielle des reproducteurs. Et Adrien Bourlez, vice-président de la Chambre d’agriculture, responsable de Bovins-Croissance (en binôme avec Norbert Jaravel), de préciser : « On observe un effectif de veaux et génisses assez constant, ce qui reflète l’intérêt du service. Depuis de nombreuses années se pose la question de l’avenir de Bovins-Croissance car le service devient de plus en plus coûteux. En tant qu’éleveurs nous avons besoin de compétences pour nous accompagner sur différents leviers. Jacky Duverger, notre technicien, est un élément fort, mais l’avenir se prépare avec des partenaires qui viendront compléter ses compétences dans un premier temps, l’important étant d’apporter le meilleur service et de faire les meilleurs choix pour les mois et les années qui viennent ». En matière de résultats techniques, 45 élevages allaitants ont été contrôlés en 2022, pour 2820 animaux (contre 2 898 l’année précédente). La race Charolaise reste en tête avec 71,7 % des élevages contrôlés, devant la race Limousine (six élevages), l’Aubrac (quatre élevages), la Blonde d’Aquitaine (1) et la Blanc Bleu (1). En race Charolaise les chiffres font état de bonnes performances au sevrage dans l’Ain, avec un poids de 308 kg pour les mâles à 210 jours, que pour les génisses : 600 kg de moyenne à deux ans.