D’après un recensement effectué en 2018 par des chercheurs d’Harvard, les États-Unis seraient, avec 38 millions de dollars depuis 2008, le pays où la recherche en bio-ingénierie solaire serait le plus financée dans le monde (fonds privés et publics), devant la Grande-Bretagne, et l’Allemagne. Les chercheurs basés en France avaient reçu très peu de financement : 210 000 dollars sur la période. Les principaux investisseurs privés seraient des milliardaires issus des nouvelles technologies, comme Bill Gates ou William Hewlett – et leur part serait croissante, face à un recul des investissements publics. Dans un rapport récemment publié à l’adresse du ministère de la Défense, l’Iris (cercle de réflexion) et la DGRis (direction générale des relations internationales) plaident pour que la France renforce ses partenariats avec Météo France pour connaître davantage les effets possibles de la géo-ingénierie, « qui ne font l’objet d’aucun travail de modélisation en France ».
