ENVIRONNEMENT
Les fabricants d’aliments du bétail visent 50 % de soja non déforestant fin 2022

Lors de la présentation de leur manifeste « Zéro déforestation importée », le 2 mars au Salon de l’agriculture, les fabricants d’aliments du bétail se sont engagés à utiliser 50 % de soja non déforestant d’ici décembre 2022.

Les fabricants d’aliments du bétail visent 50 % de soja non déforestant fin 2022

Les fabricants d’aliments du bétail se sont engagés à utiliser 50 % de soja non déforestant d’ici décembre 2022. Un second palier intermédiaire est fixé à 75 % fin 2023, afin d’atteindre l’objectif de 100 % de soja non issu de déforestation en 2025, fixé par la plateforme Duralim (à laquelle adhèrent le Snia et La Coopération agricole). Sur les quelque 3 Mt de tourteaux de soja importés par la France, 38 % étaient garantis « zéro déforestation » en 2020, d’après l’observatoire Duralim créé en 2021. La France en produit actuellement 400 000 t. « On ne pourra pas se passer d’importer des protéines végétales », en déduit le directeur du Snia Stéphane Radet. La guerre en Ukraine « ne remet pas en cause ces objectifs », précise David Saelens, président de La Coopération agricole nutrition animale. Les fabricants demandent par ailleurs à « intégrer le soja non déforestant dans la construction des indicateurs alimentaires » (Itavi et Ifip notamment). Le surcoût lié à la garantie zéro déforestation reste « faible », selon le président du Snia, François Cholat, qui évoque une fourchette de 2 à 12 €/t.

Y.G.