18 000 robots en production animale
98 % d’entre eux sont utilisés en élevage bovin. À titre de comparaison, ils n’étaient que 10 000 en 2018 et l’usage des robots dans les filières avicoles et porcines était alors très faible.
Dont 77 % utilisés pour la traite
Tandis que 15 % sont utilisés comme racleurs et aspirateurs de lisier en élevage bovin ; 6 % pour l’alimentation et la repousse du fourrage en élevage bovin ; 1 % pour le nettoyage et l’alimentation en élevage porcin ; 1 % pour la gestion des pontes, ainsi que la désinfection et l’aération des litières en élevage avicole.
600 robots en production végétale
La viticulture et le maraîchage sont les deux secteurs les plus équipés, devant les grandes cultures et l’horticulture. À titre de comparaison, ils n’étaient que 100 en 2018, soit une augmentation de 500 unités.
Dont 47 % utilisés en vigne
Pour le désherbage et le travail du sol, tandis que 42 % sont dédiés au travail du sol, au désherbage et au semis en maraîchage ; 7 % au travail du sol, au désherbage et à la pulvérisation en maraîchage, viticulture et arboriculture ; 2 % au désherbage, à la collecte d’informations et au binage en grandes cultures et 2 % à la manutention en horticulture.
Plusieurs facteurs d’achat
Selon l’Observatoire, les facteurs d’achat sont le manque de main-d’œuvre, le gain de confort de travail, la précision des données récoltes concernant l’état de santé des animaux et des plantes, ainsi que les enjeux environnementaux. Les robots de petites tailles évitent notamment le tassement des sols. Les robots de désherbage ou de tonte sont utilisés comme une alternative au désherbage chimique.
Mais également plusieurs freins
Selon l’Observatoire des usages du numérique en agriculture, les freins à l’achat concernent le coût et la maintenance des robots, le manque de formation des agriculteurs et l’adaptation des pratiques : la taille des exploitations en production animale, la gestion des parcellaires et l’adoption de l’enherbement en production végétale. Les aspects réglementaires représentent également un frein à l’achat. Comme les grands robots comportent un risque létal pour les humains, la sécurité est plus strictement encadrée lors de leur utilisation. Enfin, les robots de traite sont interdits dans certaines AOP en production animale. En production végétale, il est également impossible d’immatriculer son robot et de le faire rouler sur les routes.