ADEPALE
Les entreprises de l’agroalimentaires veulent investir

Les PME et les ETI de l’agroalimentaire insistent sur la nécessité de relancer les investissements pour retrouver de la compétitivité.

Les entreprises de l’agroalimentaires veulent investir
L’Adepale (Association des entreprises de produits alimentaires élaborés) a présenté ses propositions pour renforcer la compétitivité des entreprises. ©iStock

L’Adepale (Association des entreprises de produits alimentaires élaborés) représente l3 000 entreprises PME et ETI (entreprises de taille intermédiaires) transformatrices en France des filières agricoles et aquatiques. Ensemble, elles pèsent 57 % du chiffre d’affaires (112 milliards d’euros) et 64 % de l’emploi (286 000 salariés) de l’industrie agroalimentaire française. L’Adepale a présenté récemment ses propositions pour renforcer la compétitivité des entreprises. « Notre parc industriel est vieillissant. Il est en mauvais état et souffre. Si nous voulons continuer à nous nourrir de nos productions agricoles, il faudra soutenir nos investissements », a justifié Jérôme Foucault, président de l’Adepale. En cause, « une valeur ajoutée trop faible depuis quinze ans » dégageant une marge insuffisante pour assurer ces investissements. L’Adepale insiste sur l'importance de soutenir ces entreprises pour assurer leur développement et contribuer à la pérennité du secteur agroalimentaire français. Elle souhaite notamment la création d’un fonds de soutien à la décarbonation : 200 millions d’euros sur trois ans pour les PME et ETI alimentaires afin d’amorcer la relance des investissements estimés à 15 milliards d’euros d’ici 2050. L’Adepale demande aussi des guichets d’aide et une adaptation des taux de subventions selon les capacités d’investissement des différents secteurs, ou encore l’actualisation des seuils caractérisant les PME. Enfin, l’Adepale attend la concrétisation du fonds public/privé destiné aux industriels agroalimentaires. Annoncé par le gouvernement lors du Salon de l’agriculture, ce fonds de soutien, d’un montant de 500 millions d’euros, doit permettre de financer les transitions des PME/ETI de l’alimentation.