VOLAILLES
Le nombre d’élevages recule en dix ans, sauf en poules pondeuses

Selon l’Itavi, l’institut technique de l’aviculture, entre 2010 et 2020, le nombre d’élevages avicoles est en diminution, sauf pour les poules pondeuses qui progressent de 9 %.

Le nombre d’élevages recule en dix ans, sauf en poules pondeuses

Dans l’univers des volailles (et même de l’élevage tout entier), les poules pondeuses font figure d’exception, avec un nombre d’élevages en forte hausse entre les deux derniers recensements agricoles : + 28 % entre 2010 et 2020. Une croissance qui se retrouve – à un moindre niveau toutefois – dans les effectifs d’animaux, qui atteignent 53,5 millions de têtes (+ 17 %), selon les chiffres de l’Itavi. Principal moteur : « le développement des modes d’élevage alternatifs à la cage » (bio, plein air, sol), synonyme d’un recul de la taille moyenne des élevages (- 8 %). C’est, là aussi, une évolution à rebours des volailles de chair avec « davantage de poulets élevés dans moins d’élevages de plus en plus grands ». Malgré une baisse de 9 % du nombre d’élevages en 10 ans, la production de poulet a progressé de 23 %. Gallus gallus a assis sa domination au sein des volailles de chair, avec plus de 9 000 exploitations en 2020, loin devant les dindes (1 798), les pintades (1 564), et les canards à rôtir (863). Une hégémonie qui s’est encore affirmée par la suite, alors que l’influenza aviaire a décimé les canards et dindes, mais moins les poulets.

Y.G