Céréales
Les surfaces françaises en recul

Les céréales perdent du terrain en France depuis 2008, selon une note de conjoncture récemment publiée par le ministère de l’Agriculture.

Les surfaces françaises en recul
En 2024, les surfaces de céréales atteignent leur plus bas depuis le début des années 1990. ©Aleksandarlittlewolf

Après avoir progressé de 1990 à 2015, les surfaces de céréales ont reflué depuis dix ans dans les exploitations françaises - et c'est d'ailleurs le cas partout en Europe. Après avoir atteint leur pic de 9,6 millions d'hectares en 2008 et 2015, elles suivent une pente descendante qui les a conduites, en France, à moins de 8,6 millions d'hectares en 2024, rapporte le ministère de l'Agriculture dans une récente note de conjoncture. Elles atteignent leur plus bas depuis le début des années 1990, qui avaient été marquées par la grande réforme de la politique agricole commune de 1992. Dans le détail, ce sont surtout le blé (plus de 5 millions d’hectares (Mha) en 2015, 4,3 Mha en 2024) et le maïs qui refluent, l'orge étant plutôt en légère croissance, continue depuis le début des années 1990. Depuis 2015, les surfaces d'orge sont d'ailleurs devenues supérieures aux surfaces de maïs, souligne le ministère, avant de préciser que la baisse tendancielle des surfaces de maïs grain est « surtout localisée en Nouvelle-Aquitaine, où se trouve plus d’un quart de la sole française ». Depuis 2021, ce sont notamment les oléagineux qui ont pris la place des céréales, à la faveur notamment des prix de l'huile portés par la guerre en Ukraine. Le ministère note également le doublement des surfaces de pomme de terre sur la période 1990-2024.

Agra Presse