La FRSEA Auvergne-Rhône-Alpes, en réaction aux annonces du Premier ministre vendredi 26 janvier, affirme par voie de communiqué que la mobilisation « continue plus forte que jamais » et que « notre belle France marche encore sur la tête ».
C’est par un titre de communiqué de presse retourné, symbole de la mobilisation des agriculteurs qui s’est étendue à toute la France ces dernières semaines, que la FRSEA Auvergne-Rhône interpelle le Président de la République : « M. le Président, notre belle France marche encore sur la tête ! La mobilisation continue plus forte que jamais ! » Le premier discours de Gabriel Attal en tant que Premier ministre n’a pas convaincu les agriculteurs aurhalpins. « Ses annonces sont trop éloignées des attentes des agriculteurs. La mobilisation continue avec une extrême détermination », affirme la FRSEA Auvergne-Rhône-Alpes dans un communiqué le 26 janvier. La déception est grande en effet dans les rangs des agriculteurs. Tous déplorent le manque de mesures concrètes concernant la formation des prix en fonction des coûts de production. Il relève l’absence d’annonce concernant l’élevage « qui traverse une crise historique et une baisse de production massive ! Nos propositions sont pourtant clairement sur la table en matière fiscale et sociale. L’élevage doit devenir une grande cause nationale ». La FRSEA pointe du doigt qu’aucune annonce n’ai été faite pour « libérer les moyens de production » face aux impasses techniques, un plan Loup insuffisant… Le syndicat majoritaire qualifie, par ailleurs, l’annonce de réduction des délais de recours pour les projets des agriculteurs de « poudre aux yeux ». « Le développement de la ressource en eau doit devenir d’utilité publique pour garantir notre souveraineté alimentaire », affirme-t-il. Enfin, la FRSEA relève le manque de mesures concrètes pour accompagner le renouvellement des générations et l’emploi en agriculture.
Alors, face à ce néant, le syndicat l’annonce fermement : « Notre action va encore s’amplifier, se réorganiser stratégiquement et sera toujours plus forte ».
Marie-Cécile Seigle-Buyat, sur communiqué