Amélioration foncière
Retour à l’optimisme pour la Saaf

La Saaf (Société anonyme d’amélioration foncière) affiche « un bon début de saison ». Malgré une fin d’année 2023 morose en termes d’activité, les commandes repartent à la hausse.

 Retour à l’optimisme pour la Saaf
Présidée par Gilles Brenon, la Saaf a tenu son assemblée générale le 20 juin. ©PF

La Saaf, située à Attignat, est spécialisée en drainage de sols, terrassement et assainissement individuel, travaux forestiers, étanchéité de fosses et bassins (avec géomembrane), etc. Le drainage, activité historique de la société, représente aujourd’hui moins de 30 % de son chiffre d’affaires. « La fin d’année 2023 a été catastrophique au niveau de la météo, avec pour conséquence un mois et demi sans chantiers. Une fin d’année très compliquée mais heureusement les commandes sont reparties à la hausse, notamment en drainage », rappelait le 20 juin dernier Jean-François Chapuis, son directeur, lors de l’assemblée générale organisée dans les locaux de l’entreprise.

Le nombre d’hectares drainés a accusé une forte baisse l’an dernier, passant de 480 ha en 2022 (soit 468 063 ml) contre 285 ha en 2023 (279 420 ml). Et le directeur d’ajouter : « Plus de 400 ha sont en étude, dont 300 à 350 qui seront drainés à l’automne. Avec pour conséquence une augmentation de plus de 100 000 € de chiffre d’affaires ce début d’année par rapport à 2023. Depuis mi-février, deux machines tournent à plein. On a fait un bon début de saison. C’est plutôt encourageant. »

Malgré une baisse globale d’un peu plus de 13 % de son chiffre d’affaires, la Saaf peut s’appuyer sur l’activité travaux forestiers, en progression constante, qui représente aujourd’hui 11,79 % du chiffre d’affaires. La société travaille essentiellement pour des coopératives qui produisent du bois énergie et replantent suite aux coupes. Autre sujet abordé : la réglementation sur les zones humides. Gilles Brenon, président de la Saaf, se montre ferme sur le sujet : « Le territoire de la Dombes est aujourd’hui labellisé au titre de la Convention de Ramsar sur la protection des zones humides. Il faut s’attendre à un durcissement de la réglementation concernant les déclarations de travaux en zones humides à l’avenir. Nous restons très vigilants sur ces sujets et on se battra pour garder l’activité sur notre territoire. » 

Patricia Flochon