OUTILLAGE
Un robot pour laver les panneaux photovoltaïques

Margaux Legras-Maillet
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De plus en plus d’exploitants installent des panneaux photovoltaïques sur leur exploitation et recherchent des solutions de lavage.

 Un robot pour laver les panneaux photovoltaïques
Le Gaec de Montoux, à Domsure, a fait appel à une société pour faire laver ses panneaux photovoltaïques à l’aide d’un robot spécial en août dernier. Photo/JC

De plus en plus d’exploitants installent des panneaux photovoltaïques sur leur exploitation et recherchent des solutions de lavage. À l’instar de Stéphane Deliance, agriculteur en Gaec à Marboz. « J’en ai un que je devrais nettoyer tous les ans. Les poussières intérieures du bâtiment remontent, notamment si vous avez des bovins, des machines ou des vapeurs de stockages de type ensilage. Ça encrasse », remarque-t-il. Si Stéphane Deliance n’a pas encore trouvé de solution, Jérôme Commaret, éleveur en Gaec à Domsure, a lui fait appel à l’entreprise SCH Nettoyage basée à Savigneux, près de Villefranche-sur-Saône, pour laver l’une de ses deux centrales, en fonctionnement depuis trois ans : « C’est la première fois que nous les faisions nettoyer et je pense que nous allons le refaire tous les ans. Nous avons gagné 9 % de production du jour au lendemain. » L’année dernière, après la tempête de sable, Jérôme Commaret avait tenté de dépoussiérer ses panneaux avec une lance incendie, un geste dangereux – il reste toujours des résidus de courant électrique – et interdit. Du reste, l’utilisation d’une raclette, à la main, ne rendait pas un résultat suffisamment net selon l’éleveur. Le coût de la prestation s’est élevé à 750 € HT pour trois heures de travail, installation comprise, et 750 m2 de surface. « Ils sont montés sur le toit à l’aide d’une nacelle, sur les taules situées au-dessus des panneaux. Le robot doit faire 80 kg environ, il est monté sur des petites chenilles en caoutchouc, équipées de ventouses. Un petit filet d’eau permet au robot de brosser les panneaux », explique-t-il. Seule condition, fournir l’eau. 
Face à la demande grandissante de ce type de prestation, la FDCuma étudie l’intérêt d’investir dans un ce type de matériel. Et Nicolas Boinon, directeur de la FDCuma de préciser : « Nous avons un partenariat avec la Chambre d’agriculture dans le cadre du Pôle biomasse énergie (POB) depuis 2005 et des subventions du Département pour mener des actions à termes (une partie de ces subventions est attribuée à la Chambre, l’autre à la FDCuma). Parmi les pistes de travail 2024, nous étudierons la faisabilité d’intégrer un ou plusieurs robots laveurs de panneaux photovoltaïques en Cuma. »